le mouvement, la déambulation, la promenade, la tête tyrannise le corps et il ne faut jamais lui laisser les coudées franches, ça n'est pas bon pour la santé: un corps n'est pas fait pour rester prostré, c'est comme ça que naissent les obsessions, elle devrait le savoir depuis toutes ces années qu'elle danse, comme tout s'éclaircit quand le corps bouge.
Hélène Grémillon, La garçonnière, Paris, Flammarion, 2013 (p. 227).