Et puis les volets des dernières maisons se ferment les uns après les autres, on ne croise plus personne dans les rue du village, pendant deux ou trois jours, au crépuscule, un vent tiède souffle depuis la mer juste avant que la brume et le froid enveloppent les derniers vivants.
Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome, Arles, Actes Sud, 2012